samedi 11 novembre 2017

Comment tout a basculé - Partie 2

Bonjour à tous,
je voulais tout d'abord vous remercier pour les nombreux retours que j'ai pu avoir concernant LA PREMIÈRE PARTIE de cette BD.

J'ai reçu de nombreux messages de soutien et d'encouragement et pour cela, je vous en remercie.

Par contre, et ce n'est pas pour vous miner le moral, mais la suite est nettement pire que cette première partie ! Et honnêtement, je suis étonnée que vous soyez déjà "choqué(e)s" par le début de l'histoire alors que pour moi c'était la partie "soft" xD !

Bref. Ne tournons plus autour du pot, voici la suite de ma BD :


Et je peux vous certifier qu'après une absence de 6 mois ça te fout un sacré électrochoc...
Ah oui parce qu'elle parlait tellement vite et fort que je n'ai pas pu en placer une. Et bien sûr nous étions SEULES au bureau.

Je sais que ça peut être difficile à croire pour certain(e)s qui m'ont côtoyée durant cette période, mais je n'arrivais plus à sourire... Je me forçais pour rester courtoise vis-à-vis des adhérents...
Oui parce qu'il n'a strictement RIEN fait à part (mais ça je l'ai su plus tard) se moquer de ma "sensibilité"... Clairement, c'était moi qui avais encore tous les torts...
Oui et la "méchante collègue" m'avait reprochée de la faire travailler à ma place les samedis et que du coup je l'empêchais de voir son fils et je brisais sa famille (si si !)... Sauf que son fils avait 20 ans et partait faire la fête tous les week-ends... Mais bon...



Ah oui parce qu'ils sont devenus super "potes" (au point de se faire des restos le week-end et tout, mais ça ils ne savent pas que je le sais ^^) et du coup ben peu importait le reste, le directeur croyait et adulait sa grande copine...
La seule fois où je m'en suis plainte (et que "malheureusement" j'ai été grillée), c'est moi qui me suis faite démonter parce que c'était ma faute (!) si je ne venais pas en parler ("ben oui Caro on est adultes, quand il y a quelque chose qui va pas, tu viens nous voir au lieu de t'en plaindre dans notre dos") !!!
Rien que cette anecdote mériterait une note à elle seule. La collègue commandait des pizzas, passait dans tous les bureaux pour demander qui voulait quoi (sauf à moi BIEN SÛR). Or nous n'avions qu'une salle pour manger, donc, quand je les rejoignais, eux, mangeaient leurs pizzas tranquillement et moi je m'installais à côté (pas le choix) avec mon sandwich ou ma salade... Mais à part me proposer timidement les restes (et encore !) ça ne choquait visiblement personne...


Je vous assure que ces promesses étaient récurrentes...
Oui... La banque qui devait nous faire le prêt attendait une promesse d'embauche parce qu'un CAE ne vaut rien pour un emprunt.

Comme j'étais à l'accueil et au standard, je connaissais tout le monde, y compris les délégations officielles, la mairie ou les responsables départementaux ou régionaux. Tout le monde me demandait MOI quand il y avait une demande à transmettre au directeur ou une salle à louer, etc...
Oui, c'est bien moi qui ai dû insister pour avoir une réponse...


Il faut dire que j'avais mes habitudes et que j'adorais ce que je faisais... Mais du coup, encore une fausse promesse : je venais le lundi matin, le mardi matin, le mercredi la journée, le jeudi matin et le vendredi la journée...
Ah oui, j'aurais pu étoffer ce passage, mais, en gros, ce jour-là le cuisinier testait le repas de Noël qu'il allait servir en Décembre et bien sûr, ils se sont régalés entre eux vu que moi j'ai dû partir au centre de loisirs manger les me*des de la cantine... Vous n'avez pas encore compris ? J'étais le bouche-trou, l'employée, rien de plus.
Cette anecdote est véridique, mot pour mot !!! Il fallait que je me débrouille pour faire garder ma fille alors qu'elle n'était pas prévue à la crèche sur ces créneaux là !!! Mais ça va, il m'avait proposé de me faire une lettre, pour, je cite : "Prouver à la crèche que c'était vrai"...
Ah oui parce que TRÈS IMPORTANT : je faisais partie d'une équipe relativement jeune (directeur 35/40 ans et collègues autour de la quarantaine, services civiques autour des 20/25 ans) et, chose peu banale : PERSONNE dans cette équipe n'avait d'enfant (sauf le directeur adjoint mais sa femme ne travaillait pas et deux autres collègues dont les enfants avaient la vingtaine). Donc ils avaient du mal à saisir certains concepts, genre que te prévenir la veille que tu travailles le lendemain alors que c'était pas prévu et que tu n'as AUCUNE famille dans la région c'est super chiant pour t'organiser...


Oui, certes, la dernière session j'y avais été inscrite, mais bon, je suis tombée dans les pommes, mon mari a dû venir me chercher, c'est pas ma faute ! Je m'étais dit qu'en 2 ans, j'avais le temps de la repasser...





Merci d'avoir lu la suite de mon histoire ! 
J'ai dû ajouter pas mal d'annotations le long de cette partie parce que c'est vraiment un dossier très dense, il s'en est passé des choses en 5 ans !

> Petite précision pour le BAFA, parce qu'une amie à l'époque m'a demandé pourquoi je ne cherchais pas une session moi-même : dès que je le relançais, mon directeur me certifiait qu'il en organiserait une dans nos locaux prochainement et qu'il ne voulait pas que je cherche ailleurs parce qu'il préférait que je sois sur place... Et, petit fait "amusant", vers mars/avril 2017 lorsque je l'ai un peu pressé en disant que ça urgeait (parce qu'il y a un temps limité pour passer le BAFA) il m'a répondu... : Que j'avais qu'à m'en préoccuper avant (!!!!!)

Et je vais même ajouter un petit disclaimer ici : j'accuse beaucoup les torts de l'équipe de direction parce que clairement ils ne sont pas comportés correctement avec moi. 
Mais pour être tout à fait honnête avec vous, il faut savoir que le directeur adjoint m'a souvent aidée, et il ne serait pas juste de ma part de l'occulter.
Lorsque je venais en remplacement sur son Centre de Loisirs, il m'arrangeait au maximum au niveau des horaires (c'était le seul de l'équipe qui avait des enfants en bas âge et qui faisait preuve de compréhension).

C'est sûr et certain le travail parfait n'existe pas, mais vous devez quand même admettre que j'ai vécu un cumul d'injustices... 

> Autre petit exemple qui montre pourquoi je qualifie ma collègue de "méchante" (alors j'ai choisi cet adjectif pour ne pas être vulgaire ou insultante hein xD) : Un jour, une femme est venue postuler pour un poste de femme de ménage (nous en cherchions 2), or, apparemment, elle avait stipulé qu'elle était mère célibataire d'un enfant de 7 ans... Et bien, qu'est-ce-que ma méchante collègue a rétorqué au directeur ? Je vous le donne en mille :
"Oh encore une qui va nous emme*der avec son gosse ! Mets son entretien d'embauche à l'heure de sortie des écoles comme ça on verra si elle peut se débrouiller avec son chiard !"

NO F*CKING COMMENT.

Et encore... Attendez la suite !




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2 commentaires:

  1. Abberant !
    Et le mot est faible... Vraiment.

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  2. Tu a été très courageuse de supporter une telle situation en cinq ans! Je ne sais pas si j'aurai pu le faire.
    Le travail en lui même n'est jamais compliqué mais c'est l'environnement et le caractère des collègues qui le rendent plus laborieux.

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